Le ver est dans le fruit. Beya Zardi, l’animatrice d’une émission sur IFM s’est attaquée aux journalistes et au monde des médias. En dénigrant les diplômes de l’Institut de presse et des sciences de l’Information. Mais aussi en affirmant qu’un grand nombre de journalistes diplômés n’avaient pas de talent. Et que la plupart d’entre eux devaient leur présence dans le monde des médias à un concours de circonstances.
De tels propos ont très vite fait réagir les journalistes. De ce fait, un grand nombre d’entre eux s’est indigné de ces propos. Car non seulement Beya Zardi n’a respecté ni le corps de métier, ni les journalistes qui travaillent avec elle. D’ailleurs, on se demande si de tels propos n’avaient pas pour seul objectif de faire parler d’elle. Une sorte de « buzz ». A force de vouloir « clasher » tout le monde, elle manque non seulement d’objectivité, mais aussi de crédibilité.
Aujourd’hui, les enseignants de l’IPSI s’indignent eux aussi. Comme Slaheddine Dridi, universitaire et expert en communication. En effet, il a posté sur sa page officielle Fb que le journalisme est une profession ouverte à tous et non réservée aux spécialistes.
Aujourd’hui, il appelle les professeurs de l’IPSI de réagir et contester la tendance au « buzz ». En demandant de relever le niveau et de mettre un terme à la médiocrité du paysage médiatique.
De son côté, Nayma Chermiti, journaliste, souligne que « les propos de Beya Zardi ont pour objectif de nuire aux journalistes. Or Beya Zardi a tendance à oublier que c’est grâce au travail des journalistes qu’elle anime cette émission qui porte son nom. Cela prouve qu’elle a un égo surdimensionné. »
Et de poursuivre: « L’IPSI est une grande institution ayant fait sortir de grandes compétences. Certains ont rayonné à l’étranger, d’autres sont devenus des ministres. »
Entre temps, il y a tout juste une heure de cela, et après plus de 24h, Beya Zardi demandait pardon aux journalistes pour avoir tenu de tels propos.
Une chose est sûre, l’IPSI a fait sortir de grandes compétences aussi bien sur l’échelle nationale qu’à l’international.