Un nouveau Cadre Programmation Pays (CPP) pour 2022/ 2025 vient d’être officiellement signé. Et ce, entre l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
La FAO indique que ce document représente le cadre de référence. Il définit son travail en Tunisie. Et d’ajouter que les axes d’intervention de ce CPP découlent des deux priorités stratégiques sur lesquelles se construit le travail de l’ensemble des agences Système des Nations Unies en Tunisie.
Ainsi, ce Cadre de Programmation Pays (CPP) définit les résultats à atteindre par la FAO. Et ce, pour soutenir les objectifs nationaux en matière de développement rural et de sécurité alimentaire.
En effet, « la contribution et les résultats attendus concernent l’ensemble du système alimentaire dans le pays ». C’est encore ce qu’indique la FAO. Tout en précisant qu’elle travaillera en collaboration étroite avec le ministère de l’Agriculture. Et ce, en matière de conception et de mise en œuvre des politiques agricoles.
L’objectif recherché est d’appuyer les petits agriculteurs mais aussi les agri-entrepreneurs. Et ce, afin qu’ils accèdent à des filières plus compétitives, rentables et inclusives.
« Permettre l’accès aux marchés, renforcer la professionnalisation des acteurs en zones rurales et plus particulièrement les femmes et les jeunes et faciliter leur autonomisation, est au cœur des résultats attendus sur le terrain », affirme la FAO.
Renforcer la résilience aux crises
Et d’ajouter que la FAO continue d’apporter un appui aux organisations professionnelles. Elle aide au regroupement des producteurs à travers le renforcement de leurs capacités managériales et techniques et la maîtrise des outils digitaux.
Dans le secteur de la pêche, des actions concrètes viennent appuyer les communautés qui en dépendent; ainsi que le développement durable de certaines chaines de valeur. Mais surtout renforcer la résilience aux crises par une meilleure gestion des écosystèmes.
S’agissant de la santé animale et végétale, le programme vise à renforcer les capacités et les mécanismes de coordination inter institutionnels. Ce qui permettra une meilleure maîtrise des risques ainsi que le respect des standards sanitaires et phytosanitaires qui sont en constante évolution.
Enfin, la FAO va continuer d’investir dans le secteur clé de la gestion de l’eau et des sols. Et ce, en mettant l’accent tant sur la productivité de l’eau que sur la comptabilité de l’eau.
Avec TAP