Le fonctionnement des services publics et les préparatifs engagés en prévision de la rentrée scolaire et universitaire ont été au centre d’entretien , mardi, au Palais de Carthage, entre le président de la République, Kais Saïed et la cheffe du gouvernement, Najla Bouden.
En effet, la réunion a été l’occasion de discuter de la situation économique et sociale du pays. Pour le président, il s’agit de l’un des piliers-clés sur lesquels repose la nouvelle Constitution. Notamment la réalisation de la justice sociale. Cité dans le même communiqué, le chef de l’Etat Kaïs Saïed a souligné la nécessité d’accélérer le processus de mise en place de l’institution chargée de la réconciliation pénale.
D’autre part, le président de la République a soulevé la question de l’égalité entre les citoyens et les justiciables devant les tribunaux. Dans ce contexte, il a tenu à préciser qu’ « il est totalement inadmissible qu’un accusé croupisse dans les prisons sans procès ni jugement. Et qu’un nombre d’accusés se prévalent du moyen dilatoire pour bénéficier de l’impunité. »
« Plus besoin de rappeler que les procédures ont été instituées uniquement dans l’objectif d’instaurer la justice et l’égalité. Et non pour servir à des interprétations subjectives aléatoires », a lancé le président de la République.
D’ailleurs, le président Saied a discuté avec le cheffe du gouvernement de la question de la spéculation et du monopole. Il porte, à ce titre, l’entière responsabilité de l’application de la loi au ministère du Commerce.
En effet, le ministère du Commerce dispose de tous les moyens juridiques pour accomplir pleinement sa mission. A martelé le chef de l’Etat. Et de rappeler que le décret-loi régissant cette question n’a pas été adopté et il est resté « lettre morte ».
Avec TAP