« Les points de vue des deux parties, à savoir le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) sont toujours divergents malgré un accord portant sur l’impératif de remplacer le décret n20 imposant une autorisation préalable de la présidence du gouvernement avant de mener des négociations avec le syndicat », a indiqué mardi Sami Tahri, porte-parole officiel de l’UGTT.
Dans une déclaration, Tahri a précisé que la réunion tenue lundi entre des représentants des deux parties a enregistré des difficultés de négociation. Et ce, concernant certaines revendications.
Le gouvernement publiera probablement un décret remplaçant celui n20, et offrant la possibilité de poursuivre les négociations. Et ce, entre les structures syndicales et les parties administratives, a estimé Tahri.
Une deuxième séance de négociations se tiendra entre le gouvernement et la centrale syndicale demain mercredi, a-t-il encore noté.
Parmi les revendications de l’UGTT figure notamment l’annulation du décret n20 et le lancement des négociations sociales. Et ce, pour une augmentation des salaires dans le secteur privé et la fonction publique.
Avec TAP