Le déficit budgétaire s’est situé au niveau de 470,8 millions de dinars (MD). Et ce, durant le premier semestre 2022, contre 1,9 milliard de dinars, durant la même période de l’année dernière.
Selon le document des Résultats provisoires de l’Exécution du Budget de l’Etat, publié mercredi par le ministère de Finances, la baisse du déficit est expliquée essentiellement par l’accroissement des ressources budgétaires de 22%. En passant de 15,8 milliards de dinars, en juin 2021, à 19,3 milliards de dinars, en juin 2022. Et ce, au vu de la hausse des recettes fiscales de 19% à 17,4 milliards de dinars.
En contre partie, les charges budgétaires ont évolué à un rythme moins important (+7,7%). Afin de se situer au niveau de 19 milliards de dinars.
L’accroissement des charges budgétaires est dû, notamment, à l’augmentation des dépenses de rémunération de 5,3%. Et ce, pour dépasser les 10,5 milliards de dinars de dépenses d’intervention de 12,8% à 4 milliards de dinars, et de charges de financement (de l’intérêt de la dette) de 12,3% à 2,1 milliards de dinars.
Les données du département des Finances font état, aussi, de la baisse de ressources de trésorerie de 23%. Et ce, pour se situer au niveau de 5,4 milliards de dinars. Ces ressources sont allouées uniquement au remboursement du principal de la dette.
Pour ce qui est de l’encours de la dette publique, il a dépassé les 106,7 milliards de dinars, soit 77,7% du PIB. Et ce, durant le premier semestre 2022; contre 99,2 milliards de dinars, au cours de la même période de l’année dernier (79,4% du PIB).
La dette intérieure s’élève à 40,6 milliards de dinars. Alors que la dette extérieure est de l’ordre de 66 milliards de dinars.
Avec TAP