Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, il faut œuvrer pour que l’Afrique mette le cap sur l’innovation et le savoir.
D’ailleurs, le ministre s’exprime dans le cadre du panel « Relations créatives entre la médecine personnalisée, le génie génétique et les nano-arts: avenir, enjeux et perspectives pour les PME et les start-up en Afrique ». Et ce, dans le cadre de l’événement parallèle TICAD 8, aujourd’hui 1er septembre.
En effet, il affirme que l’atteinte d’un tel objectif passe obligatoirement par l’investissement dans les ressources humaines. Dans le même contexte, il indique que la Tunisie œuvre dans ce sens là, sans relâche. Et les résultats sont bel et bien-là.
« Nous sommes satisfaits aujourd’hui de disposer de ressources humaines qualifiées et expérimentés. Mais nous continuons notre tache pour remédier aux défaillances constatées », lance-t-il.
Donnant sa vision sur le sujet à l’échelle africaine, il recommande de:
– Faciliter la collaboration et renforcer l’impact de la recherche et l’innovation pour développer, soutenir et mettre en œuvre des politiques appropriés tout en relevant les défis majeurs.
– Créer des emplois, mobiliser pleinement le vivier de talents de l’Afrique.
– Stimuler la croissance économique de l’Afrique, promouvoir la compétitivité industrielle et optimiser l’impact des investissements.
– Contribuer à atteindre les objectifs de développement durable de l’Afrique.
Quant aux PMEs ET Start-up, « elles doivent se positionner en fonction de ces bouleversements technologiques. Sinon elles finiront par disparaître ».
Revenant sur la relation université, recherche scientifique, l’intervenant affirme que « le monde universitaire et de la recherche est ouvert pour monter des partenariats avec le monde socio-économique.