En Égypte, le ministère des Finances vient de prendre de nouvelles décisions. Celles-ci visent à faciliter les procédures d’importation dans les ports. Elles visent aussi à alléger les charges des importateurs qui ont des difficultés à fournir des devises fortes pour dédouaner les marchandises, en raison de l’application du système de crédit documentaire.
Les décisions les plus importantes ont été d’arrêter le recouvrement des amendes douanières à l’encontre de ceux qui sont en retard dans l’accomplissement des procédures douanières en raison des documents exigés des autorités compétentes, et de libérer dans les jours suivants toute expédition qui a accompli les procédures douanières pour financer les importations en coordination avec la Banque centrale égyptienne et le ministère du Commerce et de l’industrie en Égypte.
De nombreux fabricants, entreprises et hommes d’affaires ont été touchés par la décision de travailler avec des crédits documentaires. Plusieurs hommes d’affaires et associations d’investisseurs ont envoyé des lettres au Conseil des ministres et à la Banque centrale. Et ce, afin de revenir sur cette décision.
Prolonger le délai pour les produits alimentaires à quatre mois avant de les rendre obsolètes
Ahmed Shiha, membre de la division des importateurs de la Fédération des chambres de commerce, a déclaré à Al-Sharq, commentant la décision: « Nous avions l’habitude de payer de lourdes amendes. Ces décisions sont très importantes pour les importateurs. Elles pousseront les investisseurs à pomper davantage d’investissements dans la période à venir en Égypte. En outre, les décisions aideront à faire une percée majeure dans certains des produits qui étaient absents sur le marché. »
Par ailleurs, les décisions prévoyaient également d’autoriser les agences maritimes à transporter les marchandises importées des ports vers les entrepôts et les ports secs en dehors des ports douaniers, et d’accorder un délai de quatre mois pour les produits alimentaires, avant de les convertir en « hors d’usage ». Et de six mois pour les produits non alimentaires.