Cinq partis de l’opposition dénoncent, à travers un communiqué conjoint, la cherté de la vie pour les citoyens.
Ainsi, ces cinq partis à savoir, le Front national, le Courant Démocrate, El Joumhouri, Ettakatol, El Qotb contestent la dégradation du pouvoir d’achat des Tunisiens.
Ainsi, ils estiment qu’après un certain nombre d’indicateurs et données, le pays est au bord d’une crise qui menace de tous les dangers; y compris la rupture de la paix civile.
Tout comme ils ajoutent que le pays est aujourd’hui confronté à un effondrement quasi total de l’appareil productif dans plus d’un domaine et secteur. De même qu’à une terrible baisse de l’épargne. Et par conséquent l’absence d’investissement et l’incapacité de l’économie à créer de la richesse et des emplois.
Les équilibres des finances publiques se sont enchevêtrés
En conséquence, les équilibres des finances publiques se sont enchevêtrés. Et le taux d’endettement public s’est élevé à plus de 100% du produit intérieur brut. Ce qui représente un taux sans précédent dans l’histoire de la Tunisie.
De plus, les conséquences risquent de s’aggraver à la lumière des soi-disant « grandes réformes » en cours de négociation avec le Fonds monétaire international.
Par ailleurs, les partis politiques signataires estiment comme suit:
– La situation est dangereuse, qui deviendra plus dangereuse dans les mois à venir. Elle représente un résultat inévitable des politiques menées depuis des décennies.
– « Le gouvernement de Kaïs Saïed a prouvé, depuis qu’il a pris le pouvoir sous l’autocratie absolue, son incapacité à faire face à ces défis ». Alors, ils mettent en garde contre la poursuite d’une politique de fuite en avant et la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international dans le secret.
En somme, ils soulignent que la Tunisie s’oriente progressivement vers un transfert de sa souveraineté nationale au profit du Fonds monétaire international et de ses forces internationales. Ainsi qu’au profit de « certaines puissances régionales du fait d’une politique économique boiteuse et d’une politique étrangère devenue basée sur l’engagement dans des conflits régionaux qui menacent gravement l’indépendance de notre décision souveraine et notre sécurité nationale ».
Et pour finir, il est important de renouveler l’appel aux forces politiques et civiles alignées sur les revendications. Et ce, dans le but d’agir pour sauver le pays de la catastrophe imminente.