Les travaux de construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 100 MW à Kairouan sont sur le point de démarrer. La clôture financière du projet a été au cœur d’une réunion, lundi, à Tunis, entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Gongi avec le directeur Exécutif du Groupe émirati « AMEA POWER », Mohamed Al Nowais, et des représentants de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Société financière internationale (SFI).
La centrale PV de Kairouan fait partie d’une première série de projets solaires totalisant 500 MW inscrits dans le cadre d’un programme de concessions. Le gouvernement a déjà lancé ce programme. Il s’agit des centrales de :
-Metbassta à Kairouan (100 MW);
– Borj Bourguiba à Tataouine (200 MW);
-Tozeur (50 MW);
-Sidi Bouzid (50 MW);
-Gafsa (100 MW).
D’ailleurs, ce programme vise à diversifier les sources d’énergie en misant sur les énergies propres. L’objectif est de favoriser la transition énergétique de la Tunisie. « L’investissement en énergies renouvelables n’est plus un choix. Mais une nécessité pour les pays du monde entier ». A indiqué le directeur exécutif d’AMEA POWER. Il s’exprimait lors de la rencontre de lundi, à laquelle ont assisté le directeur général de l’Electricité et des Énergies renouvelables au ministère de l’Industrie, Belhassen Chiboub, et le PDG de la STEG, Hichem Anan.
Par ailleurs, le responsable a salué les efforts déployés par les autorités tunisiennes pour réunir les conditions favorables au lancement des travaux de la centrale de Kairouan. De son côté, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Gongi a souligné l’importance d’investir dans les énergies renouvelables. Et ce face à la baisse de la production et des réserves en énergies fossiles, à l’échelle mondiale. Ainsi qu’ à l’orientation prise vers la réduction des émissions carbone et la protection de la planète.
Engagement gouvernemental
En effet, elle a expliqué que le gouvernement s’est engagé à soutenir les investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Et ce en levant les obstacles. Et ce en facilitant les procédures administratives et en supprimant les autorisations pour les projets de moins d’un mégawatt. La Tunisie vise à porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 35 % d’ici 2030.
Créé en 2014 à Dubai, le Groupe « AMEA POWER » opère actuellement dans 28 projets d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert dans plusieurs pays africains. Il a obtenu la concession de la centrale de Kairouan en consortium avec l’entreprise chinoise « Xinjiang New Energy ». Et ce dans le cadre d’un programme d’appel d’offres international lancé par le ministère de l’Industrie et des PME en 2018.
Avec TAP