Six cent seize (616) personnes ont trouvé la mort et 4873 autres étaient blessées à cause d’accidents de la route durant les huit premiers mois de 2022. Telles sont les données de l’Observatoire national de la sécurité routière relevant du ministère de l’Intérieur.
L’observatoire a recensé environ 3246 accidents depuis le début de l’année jusqu’au 1er septembre 2022.
En tout, toujours selon les données, on recense: 545 accidents sur le Grand Tunis; 286 à Nabeul; 223 à Ben Arous; 197 à Gabès; 178 à Mahdia….
En outre, pour expliquer les origines de ces accidents, l’observatoire met l’accent sur: l’inattention au volant; la vitesse excessive; et le non-respect des règles de priorité. C’est e qui constitue les principales causes des accidents de la route en Tunisie.
Selon les mêmes statistiques, au 1er septembre 2022, le nombre des accidents de la route a baissé de 10,63%. Contre une régression de 7,51% du nombre des morts. Et un repli de 3,01% du nombre des blessés. Et ce, par rapport à la même période de 2021, ayant enregistré 666 morts et 5024 blessés, suite à 3632 accidents.
Par ailleurs, « la mise en place d’un plan d’action a eu lieu à travers le comité de pilotage du programme national « Vacances en sécurité ». Et ce, pour réduire de 15% le nombre des accidents de la route par rapport aux années 2017, 2018 et 2019 ». Ainsi déclare le chargé de communication de l’Observatoire national de la sécurité routière, Mourad Jouini. Sachant que les années 2020 et 2021 étaient marquées par la pandémie de COVD-19 et le confinement sanitaire.
De plus, Mourad Jouini souligne la mobilisation des différentes structures du ministère de l’Intérieur (Police et Garde nationales, Office national de la protection civile). Et ce, dans l’intérêt de faire réussir ce plan. Avec le soutien de la société civile qui joue un rôle important en matière de sensibilisation.
Le programme « Vacances en sécurité »
Le programme « Vacances en sécurité » a démarré début juillet et se poursuivra jusqu’au 17 septembre 2022 dans l’objectif de faire réduire le nombre d’accidents, développe M. Jouini. Tout en soulignant que des efforts sont également déployés sur le plan législatif. Et ce, pour mettre en place les mécanismes à même de servir cette fin et d’organiser le travail associatif dans le domaine de sensibilisation routière.
En juin dernier, l’observatoire exhortait déjà le tissu associatif dans toutes les régions à adhérer aux efforts de sensibilisation. Et ce, pour favoriser un usage plus sûr de l’espace routier et un meilleur respect des règles de la sécurité routière.
Enfin, il invitait également les médias à mettre la main à la pâte pour sensibiliser les usagers de la route. Et ce, quant à la nécessité de se conformer aux exigences d’une conduite sûre.
Avec TAP