Le président de la République Kaïs Saïed a évoqué de nouveau le sujet du texte de loi portant sur la réconciliation pénale. Il affirme la nécessité et l’impératif d’entamer son application.
Kaïs Saïed s’exprimait sur la reconciliation pénale dans le cadre d’un entretien avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, hier dans la soirée du 5 septembre. Dans le même sillage, il a souligné l’importance de la lutte contre la corruption. Les deux parties sont revenues, également, sur la lutte contre le monopole, la hausse des prix et l’approvisionnement du marché.
Pour rappel, en date du 27 janvier 2022, Kaïs Saïed a affirmé que « le projet de réconciliation pénale est presque prêt. Mais il y a quelques problèmes techniques ordinaires, qui seront surmontés très rapidement ». Sachant que cette réconciliation pénale concerne ceux qui sont impliqués dans des délits financiers avant 2011.
En effet, « ces individus seront rangés par ordre décroissant du plus impliqué au moins impliqué », avait fait observer Kaïs Saïed. Il a ajouté que ces individus seront invités à réaliser des projets dans les régions. Et ce, en commençant par les régions les plus pauvres ».
Affaire à suivre