Les prix au comptant du gaz naturel en Europe ont bondi de 30% lundi. Après que les approvisionnements via le gazoduc russe Nord Stream 1 n’ont pas repris. Et ce, en raison de problèmes de maintenance liés aux sanctions.
Les contrats à terme sur le gaz d’octobre sur le hub TTF aux Pays-Bas ont atteint près de 2 900 dollars par millier de mètres cubes; contre 2 213 dollars à la clôture de vendredi.
Par ailleurs, les attentes d’un redémarrage des approvisionnements ont fait chuter les prix de l’UE d’environ 40% la semaine dernière. Le coût du gaz a donc bondi de près de 400% dans le bloc au cours de l’année écoulée. Alors que la crise énergétique à travers le continent s’est aggravée.
Selon Gazprom, les derniers problèmes techniques sont survenus en raison de « violations flagrantes » commises lors de la maintenance, qui relève de la responsabilité de Siemens Energy. L’entreprise allemande a répondu en disant que la fuite ne peut pas être considérée comme une raison technique pour un arrêt complet de l’approvisionnement en gaz via le gazoduc.
Mais, déjà la semaine dernière, Moscou déclarait que seules les sanctions empêchaient Nord Stream 1 de fonctionner à pleine capacité. Le PDG de Gazprom, Alexey Miller, a également averti que les restrictions pourraient empêcher Siemens Energy d’effectuer un entretien régulier des équipements du pipeline. Ces déclarations faisaient suite à des accusations répétées de l’UE selon lesquelles Moscou armait l’approvisionnement énergétique.