La présidente de l’Observatoire Chahed pour le contrôle des élections, Oula Ben Nejma, a fait part de « craintes légitimes. Et ce, au sujet du processus des élections législatives, au vu du processus du référendum et des différentes lacunes qui y ont été enregistrées ».
Ben Nejma a déclaré que le « décret-loi amendant la loi électorale n’est pas, à ce jour, promulgué alors que l’échéance des législatives approche à grands pas (17 décembre) ».
« Le président de la République avait averti que les « anti-référendum » ne participeront pas à l’élaboration dudit décret-loi », a-t-elle rappelé.
Elle a, dans ce contexte, formé l’espoir de voir le chef de l’Etat revenir sur sa décision. Et ce, avant l’organisation des élections« . Elle a aussi estimé que cette loi électorale amendée devrait être élaborée dans le cadre d’un processus participatif. Et ce, en conformité avec les standards internationaux.
Ben Nejma a, par ailleurs, souligné la nécessité pour l’ISIE d’interagir avec tous les intervenants et de traiter les infractions électorales avec plus de fermeté.
La présidente de l’Observatoire a, en outre, recommandé d’entamer des réformes au niveau de l’ISIE, du Tribunal administratif et de la HAICA.
Pour elle, le décret présidentiel prévu pour amender la loi électorale est, en soi, contraire aux normes internationales en matière de loi électorale qui exige que celle-ci ne doive pas être amendée. Et ce, au moins un an avant l’organisation de toute échéance électorale.
Avec TAP