L’Égypte cherche à rejoindre le groupe BRICS des principales économies émergentes dont les membres contrôlent un quart de l’économie mondiale en rejoignant la Nouvelle Banque de développement « NDB », ce qui représente une étape importante vers l’adhésion à l’important groupe économique.
Les changements économiques auxquels le monde assiste actuellement augmentent les chances de l’Égypte de rejoindre le groupe des « BRICS » des économies émergentes, et certains la considèrent comme l’anti-alliance et le futur concurrent des grandes économies industrialisées du Groupe des Sept. Le ministre des Finances Mohamed Maait a affirmé hier que l’adhésion de l’Egypte à la Nouvelle Banque de Développement « NDB » pour les pays BRICS représente un certificat de confiance dans la solidité de l’économie égyptienne de la part des pays BRICS, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, d’une manière qui s’est reflétée dans la vision de Marcos Troyjo, président de la Banque qui estime le nouveau développement de l’Egypte comme l’un des pays à la croissance la plus rapide au monde, et qu’elle a une économie de premier plan au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Maait a déclaré : « Nous tenons à renforcer la coopération avec les partenaires de développement internationaux, en particulier à la lumière du mouvement de développement sans précédent auquel l’Égypte est témoin. Jeter les bases d’un développement global et durable et des opportunités prometteuses d’investissement et de développement qu’il offre dans divers secteurs, servir les objectifs de développement, contribuer à l’amélioration du niveau de vie des citoyens, répondre à leurs besoins de développement et améliorer la qualité des services publics fournis à eux ».
Il a ajouté que l’Égypte attend avec impatience dans les années à venir de construire un partenariat solide avec la New Development Bank, qui dispose d’énormes capacités de financement et d’une expertise internationale avancée, et cela peut aider l’Égypte à répondre à ses besoins de financement et à maximiser ses efforts dans le développement des infrastructures.
L’adhésion de l’Egypte aux « économies émergentes », un certificat de confiance
Le Dr Mustafa Abu Zeid, économiste, estime que l’adhésion de l’Égypte à la Nouvelle Banque de développement est un autre témoignage de l’économie égyptienne et de la confiance croissante de la part des institutions internationales, et cette adhésion sera d’une grande importance pour la construction d’un partenariat solide avec la New Development Bank, qui a des capacités de financement allant jusqu’à 100 milliards de dollars.
Il a expliqué que la présence d’une expertise internationale peut aider l’Égypte à répondre à ses besoins de financement à la lumière de l’adoption par l’État égyptien d’une politique économique expansionniste, visant à augmenter la taille du produit intérieur brut, à créer des millions d’opportunités d’emploi et à contribuer ainsi à l’amélioration le niveau de vie des citoyens, dans le domaine des infrastructures, des transports, de l’énergie propre et de la transformation numérique, permettant ainsi d’atteindre l’objectif de croissance durable et d’améliorer les indicateurs des finances publiques.
Purnima Anand, présidente du Forum international des pays BRICS, a récemment annoncé qu’un groupe de pays, dont l’Égypte, pourrait bientôt rejoindre le groupe, au milieu d’un grand intérêt à rejoindre cette alliance économique.
Anand a ajouté dans une interview au journal russe « Izvestia » que l’adhésion des nouveaux membres se fera rapidement, expliquant qu’elle pourrait ne pas avoir lieu simultanément, et qu’il est prévu de discuter des demandes d’adhésion des nouveaux pays au sein du groupe au sommet de l’année prochaine qui se tiendra en Afrique du Sud.