Nabil Hajji, dirigeant du Courant démocrate, aborde un sujet qui préoccupe toute la classe politique, en l’occurrence la tenue des élections législatives qui auront lieu le 17 décembre 2022.
Nabil Hajji est revenu sur les élections législatives de 2019, en soulignant que tout le monde savait ce qui se passait. Ainsi il rappelle qu’à cette époque, pour mieux préparer les législatives, les partis ont organisé leurs propres élections internes ainsi que leurs structures pour être prêts le jour J. C’est-à-dire deux mois avant de se présenter.
Trois ans plus tard, Nabil Hajji a fait savoir, via un post, que moins de 100 jours nous séparent des élections législatives. Tout en s’interrogeant sur la mise en place du calendrier électoral dont on ignore les détails. Il en va de même du système de vote ainsi que des critères d’éligibilité. « Et par-dessus tout, nous ne savons rien sur la nouvelle composition de la prochaine Assemblée des représentants du peuple », ajoute-t-il.
Et de poursuivre: « Mais ce qui est étonnant, c’est que certains « partis » annoncent leur participation aux prochaines élections. Alors qu’ils n’ont aucune connaissance du processus électoral. »
En somme, après que le président de la République Kaïs Saïed a fixé les échéances électorales, il va falloir attendre le calendrier électoral dont on ignore comment il sera élaboré, sachant que le dernier délai est prévu pour le 17 septembre, comme le stipule la loi électorale.