Les spécialistes, réunis à la conférence Virchoport, estiment l’ampleur des pertes qui seront subies par l’économie mondiale. Et ce en raison de la cybercriminalité, à environ 10,5 billions de dollars d’ici 2025.
Les experts ont estimé qu’il est urgent de protéger les infrastructures vitales et de les sécuriser contre la cybercriminalité. Ils ont appelé à une prise de conscience accrue des risques d’attaques dans les industries manufacturières. Ces risques menacent des secteurs vitaux dans les économies des pays.
Cibles de cyber-attaques
En effet, la conférence a vu la tenue de plusieurs ateliers. Leurs discussions ont révélé que 82% des cyber-attaques sont causées par des erreurs humaines. Le Royaume d’Arabie saoudite et les pays du Golfe ont récemment été la cible de cyber-attaques. On estime aussi que le pourcentage d’organisations qui souffrent aujourd’hui des effets et des dommages des violations d’identité augmente de jour en jour par environ 78%.
Les intervenants à la conférence ont également exhorté les institutions à faire preuve de prudence, à élever le niveau de préparation à la protection des identités numériques , maintenir la confidentialité des données et comprendre le monde de la cybercriminalité. L’objectif étant de sécuriser et protéger les installations. Ils ont aussi souligné l’importance d’avoir de grands centres de défense électronique pour surmonter les défis électroniques.
Pour sa part, Jason Rivera, directeur principal du groupe consultatif sur les menaces stratégiques dans l’une des entreprises participantes, a souligné l’importance de comprendre le monde de la cybercriminalité. Car il s’agit d’un réseau avancé de cyberattaques et d’une menace mondiale. Celle-ci doit être traitée dans chaque installation. Et ce afin de la sécuriser et de la protéger contre les attaques. Rivera a, au final, appelé à l’élaboration d’une stratégie avancée pour protéger la technologie d’exploitation.
Le rôle des femmes
Les participants ont aussi apprécié le rôle de la conférence dans l’amélioration de la participation des femmes à la sécurité de l’information, leur permettant de prendre le leadership technologique et d’augmenter leur taux de participation. Et ce dans le domaine de la cybersécurité, Internet et l’autonomisation des employés comme première ligne de défense.