La Commission européenne a présenté hier un projet de résolution qui impose l’engagement des pays de l’Union européenne à rationaliser la consommation d’électricité aux heures de pointe.
L’objectif obligatoire consiste à choisir trois ou quatre heures par jour de la semaine pour réduire la consommation d’électricité. Les États membres auront le choix des moments de la journée.
Et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait révélé des mesures antérieures. Et ce, pour faire face à la crise énergétique. Notamment la réduction de la demande, le stockage commun et la diversification des sources. Ainsi que « d’énormes investissements dans le domaine des énergies renouvelables ».
Lundi, le premier jour de négociation, les prix du gaz naturel européen ont augmenté de 28%. Et ce, pour atteindre 274 euros (272 $) par mégawatheure. Après que le géant russe de l’énergie Gazprom a interrompu indéfiniment les flux via le pipeline vital Nord Stream 1.
Alors que la crise énergétique s’intensifiait, les pays de l’UE ont rapidement rempli les installations de stockage de gaz. Selon les données de Gas Infrastructure Europe, les entrepôts sont désormais remplis à 82% de leur capacité. Bien au-dessus de l’objectif de 80% fixé par les responsables.
Sur ce sujet, Nouri Ben Yahia, expert tunisien en environnement et sécurité industrielle, a affirmé à leconomistemagrébin.com : « Il est vrai que les principaux sites de stockage sont remplis à cette hauteur. Mais cela ne suffirait pas à couvrir les besoins énergétiques de ces pays pour toute la période hivernale. Ces réserves couvriront une période de deux mois au plus, un peu moins pour le cas particulier de l’Allemagne ».