En France, le gouvernement a abaissé ses prévisions de croissance économique pour l’année prochaine, l’obligeant à retarder les réductions d’impôts et à resserrer les contrôles des dépenses. Et ce, afin de respecter l’engagement du président Emmanuel Macron de réduire le déficit budgétaire.
Les médias français ont rapporté, mardi soir, que le gouvernement s’attend à ce que l’économie française croît l’année prochaine de 1% du PIB, et non de 1,4%, comme il l’avait prévu en juillet dernier. Et ce, en raison de la perturbation de l’activité économique. Celle-ci est due aux prix élevés de l’énergie qui s’ajoutent au taux d’inflation élevé à des niveaux record et aux difficultés auxquelles sont confrontés les principaux partenaires commerciaux de la France.
« Nous sommes dans un environnement économique caractérisé par de fortes tensions aux niveaux européen et international… Dans une situation aussi tendue, la France résiste aux conditions économiques défavorables ». C’est ce qu’a déclaré le ministre français des Finances Bruno Le Maire. Et ce, lors de la présentation du projet de budget de l’année prochaine aux journalistes, mardi.
Le gouvernement a également relevé sa prévision du taux d’inflation pour l’année en cours de 5,1% à 5,3% et pour l’année suivante de 3,3% à 4,2%. Le gouvernement s’attend aussi à ce que la dette publique atteigne 111,5% du PIB cette année et 111,2% l’an prochain.
Le projet de budget suppose que le prix du pétrole l’année prochaine sera de 89 dollars le baril.