La polémique sur l’impression des livres scolaires et la pénurie de certaines fournitures pour la rentrée scolaire 2022/2023 ont fait aujourd’hui l’objet d’une conférence de presse organisée par la Chambre syndicale nationale des fabricants de livres scolaires.
Samir Graba, président de la Chambre syndicale nationale des fabricants de livres scolaires, a souligné que le recours à l’impression des livres scolaires à l’étranger (Turquie) a coûté à l’Etat 48 millions de dinars, alors que cette opération coûte seulement 35 millions de dinars en Tunisie, soit une perte de 10 millions de dinars.
Et d’ajouter que « la Direction d’édition relevant du Centre national pédagogique est responsable des erreurs dans le nouveau manuel scolaire de langue française destiné aux élèves de la troisième année de base ».
Au final, Samir Graba a tenu à souligner que la décision du ministère de l’Education et du Centre national pédagogique relative à l’impression en Turquie des livres scolaires a causé une année blanche pour plusieurs imprimeries. Certaines d’entre elles ont arrêté leur activité après la perte d’environ 10500 heures de travail, soit 120 jours de travail. « La chambre portera plainte contre le Centre national pédagogique », a-t-il encore affirmé.
Pour rappel, la Turquie a remporté l’appel d’offres du ministère de l’Education pour l’impression des livres scolaires. Ce qui a soulevé en effet un grand tollé auprès des industriels tunisiens.