Le Parti destourien libre (PDL) a entamé, hier mardi, un sit-in devant le bureau des Nations-Unies à Tunis.
Selon les organisateurs, ce mouvement de protestation se poursuivra jusqu’au 17 septembre courant. Il s’agit de la date présumée de la promulgation de la nouvelle loi électorale et du décret-loi portant convocation des électeurs aux prochaines législatives, prévues le 17 décembre prochain.
En effet, « l’objectif du sit-in est d’exhorter l’ONU à sommer les autorités en place de respecter le droit des Tunisiens à l’autodétermination. Et à des élections libres et transparentes ». C’est ce qu’ a précisé la présidente du parti Abir Moussi, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, Moussi a dit rejeter les tentatives du président de la République d’imposer une loi électorale à sa guise. Et qui « va à l’encontre des normes internationales des élections ».
A ce propos, la présidente du PDL a affirmé qu’elle ne reconnaîtra pas une loi électorale élaborée d’une manière unilatérale. Le sit-in observé par son parti vise également à appliquer les normes internationales. Et ce en matière d’organisation des élections.
Dans ce contexte, Moussi a indiqué qu’elle tiendra, ce mercredi, une rencontre avec la responsable du bureau de l’ONU à Tunis. Et ce « dans le cadre des efforts visant à internationaliser l’affaire des violations commises à l’encontre des Tunisiens ».
Avec TAP