Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, a déclaré hier que les négociations avec l’Egypte et la Tunisie pour obtenir des financements sont « en cours et qu’elles seront bientôt achevées ».
C’est ce qui ressort des déclarations faites au site Al- Sharq. Et ce, en marge de sa participation à l’atelier « Les monnaies numériques pour les banques centrales et l’avenir du système monétaire ». Lequel se tenait lundi, dans la ville saoudienne de Djeddah.
En outre, M. Azour ajoute que « des négociations sont en cours sur de nouveaux programmes. Lesquels accompagnent les processus de réforme et les programmes économiques fixés par les gouvernements égyptien et tunisien. Quant à déterminer les montants des prêts que le Fonds accordera aux deux pays, ce sera fait à la fin des négociations », poursuit-il.
A ce propos, notons que l’Egypte est en pourparlers avec le Fonds monétaire international depuis mars dernier. Et c’est la première fois que les négociations durent aussi longtemps sans annoncer un accord final.
Par ailleurs, le ministre égyptien des Finances, Mohamed Maait, apportait des précisions, dans des déclarations précédentes. En effet, il soulignait que le montant du soutien requis du Fonds monétaire international était inférieur à 15 milliards.
En Tunisie, toutes les procédures sont parachevées pour présenter au FMI un dossier complet comprenant les grandes réformes. Et ce, après la signature de l’accord entre le gouvernement et l’UGTT sur les augmentations salariales. Ainsi annonçait lundi, à la TAP, le porte-parole du gouvernement tunisien, Nasreddine Nsibi.
De même, le même jour, Moody’s qualifiait cet accord avec les partenaires sociaux « d’étape clé ». Et ce, vers un nouveau programme avec le FMI. Relevant toutefois que des « obstacles subsistent ».