Abir Moussi, présidente du PDL, est revenue sur le paysage politique, mais aussi sur sa position vis-à-vis des prochaines élections législatives. Et ce lors de son passage sur les ondes d’Express fm, ce mercredi 21 septembre 2022.
Abir Moussi souligne que la position de son parti est claire. Elle précise à cet effet: « Nous nous opposons clairement aux prochaines élections illégitimes et illégales. Car tout ce processus est illégal. De plus, il faut rappeler que les élections doivent respecter les standards internationaux. Ce qui ne sera pas le cas des prochaines élections. Nous constatons que le président viole les droits des citoyens. Pourquoi l’ISIE ne réagit-elle pas? Les prochaines élections sont un crime à l’encontre des Tunisiens. Et parce qu’il n’y a aucun pouvoir de contrôle. Aujourd’hui, Kais Saïed veut des élections sur mesure. »
Et de poursuivre: « Cela dit, nous n’allons pas rester les bras croisés. Notre parti se mobilisera pour contrecarrer l’illégalité du prochain Parlement, mais aussi le pouvoir de Kaïs Saïed. »
Par ailleurs, elle estime que le pays fait face à un grand danger à tous les niveaux. Et ce, aussi bien sur le plan socio-économique que politique. Tout en ajoutant: « Ce qui se passe en ce moment à l’échelle politique est un mauvais scénario. A travers un recyclage politique des islamistes. »
Quant à la question économique, elle a fait savoir qu’il y a beaucoup à dire au sujet de l’audit des dons et des crédits octroyés à la Tunisie depuis 2011. « A quoi servirait un nouveau prêt du FMI? », s’interroge Abir Moussi.
Elle souligne à cet effet: « Il y a des solutions pour faire face à la crise. Pour le cas des entreprises publiques en difficulté, cela ne demande pas d’argent, mais juste de la bonne gouvernance. Il faut les traiter au cas par cas et instaurer un partenariat public-privé pour certaines d’entre-elles ».