« La prolifération du travail salarié précaire en Tunisie a été suivie par la hausse du pourcentage de la population active dans le secteur informel qui a atteint 54% ». C’est ce que souligne Hfayedh Hfayedh, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Dans son allocution prononcée lors de la 48ème session de la Conférence arabe du travail, tenue au Caire en Egypte du 18 au 25 septembre en cours, Hfayedh Hfayedh a mis en garde contre la prolifération de la précarité au travail.
Il a aussi signalé l’apparition de nouveaux modes innovants comme la sous-traitance et le cumul entre le salariat et le travail indépendant. Ces modes créent un problème de subordination juridique.
Le représentant de l’UGTT a appelé les organisations syndicales arabes à protéger le droit de négociation sociale. Et ce, pour faire durer le dialogue social basé sur la garantie de la justice sociale et le travail décent; tout en promouvant la compétitivité. « Il n’est possible de lever les défis que dans le cadre d’un dialogue consensuel basé sur l’évaluation commune », a-t-il encore dit.
Il a, en outre, souligné que l’UGTT a choisi cette voie dans sa relation avec ses partenaires. Ce qui a permis ainsi d’éviter les tiraillements et les conflits.
Par ailleurs, il a réaffirmé le rejet par l’UGTT de toute forme de normalisation avec l’entité sioniste.
Avec TAP