Agir pour assurer la sécurité alimentaire est de plus en plus menacé par l’inflation, la guerre en Ukraine et le manque de nourriture. C’est l’un des fronts sur lesquels les dirigeants mondiaux entendent s’engager de toute urgence.
Une déclaration conjointe a été publiée hier à l’issue d’une réunion ministérielle en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, par les États-Unis, l’Union européenne, l’Union africaine, la Colombie, le Nigeria et l’Indonésie. Ainsi, ces pays affirment leur « engagement à agir de toute urgence et de concert pour répondre aux besoins alimentaires urgents de centaines de millions de personnes dans le monde ». L’enjeu: garantir plus que jamais la sécurité alimentaire.
Par conséquent, les dirigeants entendent augmenter l’aide financière aux organisations humanitaires et ne pas imposer de restrictions sur les marchés des denrées alimentaires et des engrais, dont ils veulent augmenter la production.
Sept « lignes d’action » pour lutter contre la faim depuis le sommet mondial de New York
« Sept lignes d’action précises » sont contenues dans la déclaration issue du Sommet sur la sécurité alimentaire. Parmi les sept engagements figurent tout d’abord « de nouveaux dons financiers supplémentaires aux grandes organisations humanitaires ». Et ce, pour apporter « une aide humanitaire immédiate et vitale ». Puis les marchés, ceux de l’alimentation, des engrais et de l’agriculture doivent rester ouverts. De même qu’ils doivent être surveillés pour « garantir une transparence totale ».
Par ailleurs, comme pour les vaccins Covid-time les dirigeants ont déclaré: « Nous avons maintenant besoin d’une production et d’une innovation accrues dans le secteur des engrais. Mais nous devons également accélérer les efforts pour soutenir une agriculture et des systèmes alimentaires durables. En renforçant la productivité agricole. Et travailler pour la résilience des pays les plus touchés. Des investissements dans la recherche et la technologie sont également nécessaires. Afin de développer et mettre en œuvre des innovations agricoles fondées sur la science et résilientes au changement climatique ».
« Plus de 200 millions de personnes n’ont pas de nourriture », a déclaré le président de l’UE Charles Michel. Et de poursuivre: « Il est temps que nos engagements politiques deviennent des actions ». Les engrais et l’agriculture devront être surveillés pour « assurer une transparence totale », ajoute-t-il.