Le Parti socialiste a décidé, lors de son meeting organisé, récemment, de boycotter les élections législatives anticipées, prévues le 17 décembre prochain. Et ce, «malgré sa conviction que les élections demeurent un outil fondamental pour opérer des changements dans la vie politique et, par là même, garantir la passation pacifique du pouvoir».
Le Parti socialiste a estimé, jeudi, dans une déclaration que la participation aux prochaines législatives est de nature à soutenir les rangs des conservateurs populistes et salafistes.
«Ces derniers œuvrent à détruire les acquis politiques, économiques et sociaux, dont en premier lieu les acquis de la femme tunisienne». A-t-il regretté.
La seule issue pour préserver ces acquis nationaux est de faire face aux projets de l’islam politique, a-t-il affirmé, soulignant la nécessité d’unifier les rangs des partis démocratiques de gauche et les républicains en un seul front pour construire un projet de pouvoir alternatif.
Les amendements apportés par le président de la République à la loi électorale visent à consacrer la Constitution de juillet 2022 et sa vision personnelle de l’organisation de l’Etat et de la société. Lit-on de même source.
«Le décret-loi n° 2022-55 du 15 septembre 2022, portant modification de la loi organique relative aux élections et aux référendums, a fini par affaiblir le rôle du parlement et rendu les députés «sans identité politique». A encore souligné le parti.
Avec TAP