Le Brent est passé sous la barre des 85 dollars le baril ce matin, en raison des craintes de récession et de la hausse du dollar américain.
Les contrats à terme sur le Brent (règlement en novembre) sont tombés à 84,5 dollars en début de journée, avant de se redresser pour s’échanger autour de 85,7 dollars à 11h30, heure de Tunis.
La chute des prix du pétrole est un mouvement macroéconomique mené par un dollar plus fort qui suscite des craintes de récession. Ce matin, le dollar a atteint un nouveau sommet par rapport à l’euro, à 1,04.
Cette évolution intervient alors que les banques centrales du monde entier, y compris la Réserve Fédérale, continuent de relever les taux d’intérêt afin de lutter contre l’inflation.
Le sentiment des marchés continuait à se détériorer et la pression implacable sur les matières premières, y compris le pétrole, se poursuit.
Il y a une accélération du pessimisme sur les perspectives de croissance, ce qui risque de provoquer une onde de choc.
Ces mouvements ont eu lieu bien que la Russie ait prévenu qu’elle ne fournirait pas de matières premières aux nations acceptant de plafonner les prix de son brut. L’OPEP+ pourrait agir pour stabiliser les prix.
Pour rappel, la stratégie adoptée par le groupe consiste à maintenir les cours de l’or noir à un niveau qui doit satisfaire les équilibres financiers de ses membres.
Il est fort probable de voir les Saoudiens, qui sont les maîtres du marché, imposer une baisse de l’offre avant l’hiver.
Pour les Tunisiens, il ne faut pas espérer une révision à la baisse des prix à la pompe, car nous importons des produits raffinés prêts à la consommation et non des produits bruts.
On paiera plus cher chaque passage dans une station-service.