La déclaration de politique générale du gouvernement, dévoilée récemment, mentionne des réalisations du secteur industriel en Algérie. A savoir celles qui ont contribué à atteindre l’autosuffisance et à réduire la facture d’importation de certains industriels. A un moment où les secteurs pouvaient exporter leurs produits vers les marchés européens, américains et africains.
La déclaration a montré que l’Algérie était en mesure d’exporter environ 500 000 tonnes de fer. Tandis que ses exportations de ciment ont atteint 4,5 millions de tonnes après avoir atteint l’autosuffisance.
Dans le but de promouvoir l’activité industrielle en Algérie, des pôles industriels ont été créés. Regroupant ainsi des groupements dans les branches des industries mécaniques, sidérurgiques, électriques et des matériaux de construction.
Dans l’industrie mécanique
Le communiqué indique dans ses conclusions la création de six groupements pour l’industrie mécanique. Ainsi que d’un comité pour la branche mécanique et automobile, regroupant des industriels actifs dans le secteur et des représentants des institutions concernées.
À cet égard, la même source précise que les nouveaux groupes sont installés selon le type. Ces groupes sont intégrés au comité d’orientation stratégique de la branche, mis en place en juin dernier. Celui-ci vise à offrir un espace de concertation et de dialogue public-privé entre les acteurs économiques et les institutions étatiques.
1,5 milliard de dollars en fer et en acier
Selon la même source, ce secteur a connu un développement progressif et net de la production et de l’exportation. Et ce, avec près de 500 000 tonnes exportées vers l’Union européenne, l’Amérique et l’Afrique. Ces exportations se composent de fer à béton, de fils de machine et de fer plat, pour un montant de 500 millions de dollars, avec une attente de 1,5 milliard de dollars d’ici la fin de 2022.
Les investissements réalisés par les secteurs privé et public il y a quelques années ont permis d’atteindre l’autosuffisance en ciment. La demande intérieure s’étant stabilisée en 2021, à 22 millions de tonnes, avec une capacité de production de plus de 40 millions de tonnes. Tandis que les exportations s’élevaient à 4,5 millions de tonnes.
Industries électriques
Dans ce contexte, la mise en place d’un groupe spécial pour les industries électriques, qui comprend 120 établissements, permet d’enregistrer un chiffre d’affaires de plus de deux milliards de dollars. Sous la supervision du comité stratégique des secteurs électriques, électroniques, électriques et automatisés.