L’Allemagne a annoncé un programme d’aides de 200 milliards d’euros. Il comprend un plafonnement des prix du gaz et une série de mesures que le chancelier Olaf Scholz a qualifié de « double coup ». Et ce, pour protéger les entreprises et les consommateurs de la hausse des prix de l’énergie.
Le chancelier Olaf Scholz (Spd), le ministre de l’Economie Robert Habeck (Verdi) et le ministre des Finances Christian Lindner (Fdp) ont qualifié la mesure de « bouclier défensif économique. Et ce, contre les conséquences de la guerre d’agression russe ». Sa présentation avait lieu hier, en début d’après-midi.
« Cela conduit à des prix élevés. Ce qui signifie que de nombreux citoyens et aussi bon nombre de nos entreprises sont confrontés à un grand défi. Lequel ne peut plus être facilement surmonté. Les prix doivent baisser, c’est notre ferme conviction. Et le gouvernement fera tout son possible pour que cela se produise ». Ainsi assénait le chancelier allemand.
Puis, le communiqué officiel du gouvernement précisait que: « La Russie ne mène pas seulement une guerre militaire en Ukraine. Elle utilise également l’énergie comme une arme. ».
« Ces dernières semaines, la situation s’est dramatiquement détériorée. Depuis le début de la guerre, le président Poutine a utilisé l’approvisionnement en gaz. Et ce, comme une arme politique et économique contre le soutien du monde occidental, en particulier de l’Europe. Désormais, les approvisionnements en gaz de la Russie ne sont plus prévisibles », poursuit l’annonce officielle.
De son côté, le chancelier fédéral Olaf S cholz affirme que « les prix de l’énergie doivent baisser. C’est notre ferme conviction et le gouvernement fédéral fera tout ». Cela devrait aider les retraités, les familles, les entreprises artisanales et l’industrie à supporter le coût élevé de la vie.
Pour sa part, le ministre des Finances Lindner déclarait que « nous sommes dans une guerre de l’énergie ». En faisant référence à la réduction de l’approvisionnement en gaz de la Russie. « Avec le parapluie défensif, l’Allemagne montre désormais son poids économique », souligne-t-il.
Enfin, le ministre de l’Economie Habeck concluait. En estimant que « le risque est que la crise énergétique se transforme en crise économique et en crise sociale ».