Aujourd’hui, les femmes entrepreneures s’affranchissent de plus en plus et se révèlent grâce à leur détermination pour progresser et aller de l’avant. C’est ce qui ressort comme sentiment, lors de la cérémonie de remise des trophées des lauréates de la 7e édition de Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET) organisée par le magazine Managers, en partenariat avec la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté.
Rencontré en marge de l’événement, Habib Karaouli, président de Cap Bank et le président du Jury a fait savoir que cette édition est « une performance en matière de leadership féminin ». Tout en soulignant qu’aucune édition ne ressemble à une autre, ni par la qualité des candidates, ni par la variété des projets.
M. Karaouli précise à cet effet: » Tout d’abord, nous avons ressenti une émotion énorme de la part des candidates. Cela s’explique à travers les difficultés rencontrées après deux années de pandémie. Et ce dans le but de pérenniser leur projet. En outre, les candidates ayant participé à cette édition ont fait preuve de résilience, de résistance, de détermination et de pugnacité face à l’adversité. Car tout simplement elles ont résisté au premier et au deuxième choc notamment celui des obstacles administratifs et bureaucratiques. Et j’insiste pour dire que toutes ces femmes n’avaient pas pris l’initiative par pis-aller, mais par choix. Pour la simple raison qu’elles veulent être autonomes, en voulant ainsi prouver à leur entourage, à leurs amis, ou à leurs enfants qu’elles peuvent réaliser des choses en mieux. Et ce malgré les difficultés ».
Pour Habib Karaouli, une exception de la femme tunisienne
Au delà de la volonté d’avancer, on se demande si la détermination de ces candidates n’est pas liée à l’exception de la femme tunisienne ?
A cette interrogation, M. Karaouli a fait savoir qu’il s’agit d’une tendance de fonds et je l’ai soulevé il y a plus de 20 ans. Car j’insiste à dire que le taux d’initiative est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Et j’ajouterais que les femmes d’aujourd’hui ont le sens des défis. Et ce, rien qu’en voyant la configuration des six lauréates dont quatre sont chercheuses.
Et de conclure: « Et c’est bien là que réside la spécificité de la femme tunisienne qui a démontré au fil des années qu’elle peut persévérer dans des domaines réservés aux hommes. A titre d’exemple les TICs, l’IA, ou encore l’industrie ».
Et pour finir, bon vent à toutes ces femmes, celles qui se trouvent dans le devant de la scène, ou dans l’ombre car soyez certaines que le monde de demain sera féminin.