Depuis l’annonce il y a deux jours du président russe Vladimir Poutine d’avoir entériné l’annexion des quatre régions ukrainiennes, des voix stridentes s’élèvent dans les chancelleries et les médias occidentaux afin de dénoncer cette décision de la Russie. Il faut dire que les choses risquent de s’aggraver. Que peut-on déduire?
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique souligne: « Les chancelleries et médias occidentaux font en même temps preuve d’une tolérance et d’un mutisme étranges lorsqu’il s’agit de la Palestine ou du Golan syrien qui font l’objet d’annexions et d’exactions israéliennes, autant de violations de longue date du droit international et des résolutions pertinentes de l’assemblée générale et du conseil de sécurité de l’ONU.
Depuis l’annonce il y a deux jours du président russe Vladimir Poutine d’avoir entériné l’annexion des quatre régions ukrainiennes, des voix stridentes s’élèvent dans les chancelleries et les médias occidentaux afin de dénoncer cette décision de la Russie. Il faut dire que les choses risquent de s’aggraver. Que peut-on déduire?« Ce rigorisme à géométrie variable ne date pas d’hier »
« Ce rigorisme à géométrie variable ne date pas d’hier »
Il poursuit: « Cette sensibilité et ce rigorisme à géométrie variable ne datent pas d’hier. Ils remettent en question la sincérité et la crédibilité de cette ferveur occidentale ou plus précisément pro-américaine. »
Et de conclure: « Si lors de sa dépendance à l’empire ottoman, la Tunisie avait sacrifié un contingent de 14.000 soldats dans la guerre de Crimée (1853-1856), elle a actuellement d’autres priorités que de se laisser entraîner, d’une manière ou d’une autre, dans les querelles des autres. »
Rappelons que les dirigeants des pays de l’UE « rejettent » et « condamnent » « l’annexion illégale » par la Russie de quatre régions ukrainiennes. Tout en accusant Moscou de mettre « la sécurité mondiale en danger ».