Auparavant, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) était catégorique en ce qui concerne la réforme du système de compensation. En effet, pour la centrale syndicale, il s’agissait d’un système intouchable. Cependant, il semble que l’UGTT a revu sa démarche concernant ce sujet.
Ainsi, dans une déclaration aux médias, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, estime que la révision à la hausse du SMIG est un préalable pour la levée progressive de la subvention. Dans ce contexte, il propose de revoir le SMIG de 400 à 1000 dinars. Et d’avancer qu’il n’est pas question de lever la subvention dans un contexte où les salaires sont bel et bien faibles. De ce fait, il considère que la levée de la subvention sans mettre en place des préalables est une mauvaise démarche qui pourrait alimenter encore l’ébullition sociale.
M. Taboubi a avancé qu’il existe une volonté pour pérenniser la flambée des prix des produits alimentaires. Et que la réalité des choses n’a rien à voir avec le monopole ou la spéculation.