Les travaux de la commission administrative sectorielle ont démarré, vendredi, à Hammamet, sous la présidence du secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Abdallah Al-Achi. L’objectif des travaux consiste à examiner les résultats de la séance de négociation entre la fédération générale de l’enseignement de base et le ministère de l’Education.
En effet, le secrétaire général adjoint de la fédération de l’enseignement de base, Ikbel Azzabi, a souligné que cette réunion sera « historique et décisive » dans l’histoire du secteur. « Toutes les possibilités sont envisagées quant aux formes de lutte qui seront prises ». Et qu' »il n’y a pas de ligne rouge pour combattre l’emploi précaire ».
Par ailleurs, il a ajouté que le ministère de l’Education a refusé les revendications des enseignants. Et ce, en raison des diktats du Fonds monétaire international, notamment en ce qui concerne l’augmentation de la masse salariale.
Les revendications présentées au ministère de l’Education dans la motion professionnelle consistent notamment à :
– Régulariser la situation des enseignants suppléants et
– Recruter les diplômés de l’éducation et de l’enseignement au grade de professeur de l’école primaire stagiaire.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base, Tawfik Chebbi, a dénoncé « la politique d’atermoiement adoptée par le ministère de l’Education envers les éducateurs ». Il souligne que la commission administrative, réunie aujourd’hui, prendra les mesures nécessaires. Pour faire face aux manœuvres dilatoires utilisées par le ministère. La fédération refuse la nouvelle méthode de recrutement des suppléants qui n’a pas, a-t-il dit, de base légale.
Avec TAP