Le Salon International de la transition énergétique tiendra sa première édition du 19 au 21 octobre 2022, à Tunis. Quelque 30 exposants venant de Tunisie, d’Allemagne et de Chine prendront part à ce salon. C’est ce qu’affirme le président de la Chambre syndicale nationale du photovoltaïque de Tunisie, Ali Kanzari.
Kanzari a souligné lundi, lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’UTICA qui abritera le salon, la portée de cette manifestation où près de 5000 visiteurs sont attendus durant ses trois jours.
Ce salon organisé à l’initiative de la Chambre syndicale nationale du photovoltaïque relevant de l’UTICA, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, l’Agence Allemande de la Coopération Internationale (GIZ), la chambre tuniso-allemande d’industrie et de commerce, le Pôle technologique de Borj Sédria, l’Agence nationale de maitrise de l’Energie (ANME) et la STEG, mettra en exergue des questions relatives à la transition énergétique dans sa globalité et aux modes de financement des projets des énergies renouvelables par les banques de la place et les institutions financières mondiales.
Selon lui, le salon exposera le programme national des énergies renouvelables. Et il examinera les programmes nationaux des énergies renouvelables et surtout l’énergie photovoltaïque mais aussi la méthode de stockage de l’énergie et l’importance des voitures électriques dans le but d’économiser l’énergie et particulièrement les carburants.
Le salon ambitionne, selon lui, de surmonter les difficultés entravant la sécurité de la transition énergétique en Tunisie. Il dénonce la décision commune des ministères de l’Industrie et du Commerce. Ainsi que l’instance nationale de la sécurité de la santé des produits alimentaires. Cette décision consiste à imposer un contrôle préalable sur l’importation de plusieurs produits de consommation. Laquelle est entrée en vigueur aujourd’hui.
Des chiffres à l’appui
Le taux des énergies renouvelables dans le mixe énergétique en Tunisie oscille actuellement, entre 3 et 4%, alors que l’objectif tracé allait jusqu’aux 35% en 2030, et 80% en 2050, avec au programme l’installation de près de 4500 mégawatts à l’horizon 2030,sachant que près de 500 mégawats ont été réalisés jusqu’ici, en l’espace de 10 ans, parmi lesquels 245 mégawatts ont été installés par la STEG, le reste devrait être réalisé à raison de 700 mégawatts chaque année.
Le président de la Chambre a ainsi mis l’accent sur la lenteur du rythme de l’évolution du secteur des énergies renouvelables. Il a souligné la nécessité de réviser l’arsenal juridique organisant le secteur. Et ce afin d’assurer l’exploitation optimale des énergies renouvelables pour générer des devises mettant en garde contre la crise actuelle de l’énergie et le retard enregistré en matière d’utilisation des énergies renouvelables.
Avec TAP