L’Union tunisienne de l’industrie, de commerce et de l’Artisanat (Utica) a réagi à l’accord, au niveau des experts, entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI).
L’Utica a réaffirmé la nécessité de la concertation et l’importance d’adopter une approche participative dans les décisions relatives au secteur privé. La centrale patronale a, dans ce contexte, renouvelé son engagement à coopérer avec le gouvernement en ce qui concerne la mise en place des réformes structurelles. « Celles-ci représentent un facteur primordial dans la relance économique, en vue de renforcer davantage la compétitivité de l’économie tunisienne », souligne l’Utica.
La centrale patronale a, dans son communiqué publié aujourd’hui, attiré l’attention sur la persistance des difficultés auxquelles font face les entreprises et les PME; ainsi que sur la situation catastrophique des milliers d’artisans et de professionnels du secteur privé. Dans ce contexte, l’Utica a appelé le gouvernement à examiner rapidement ces situations, en concertation la centrale patronale.
En outre, l’Utica se prononce aussi pour la mise en place d’une fiscalité qui encourage l’investissement et allège la pression fiscale sur le secteur formel et organisé. Elle a aussi appelé le gouvernement à élargir l’assiette fiscale. Et ce, à travers l’intégration du secteur informel dans le circuit économique organisé.
La centrale patronale a, au final, estimé que les réformes structurelles, financières, économiques et sociales dont a besoin le pays doivent être orientées notamment vers la libéralisation de l’investissement, la promotion de l’emploi, la rationalisation de la subvention, la restructuration des entreprises publiques…