Le niveau d’alerte le plus élevé continue de s’appliquer à la pandémie de COVID-19. Ainsi, l‘Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne lève pas le niveau d’alerte le plus élevé entré en vigueur en janvier 2020, comme elle l’a annoncé mercredi. La raison en est que le virus continue de circuler.
L’OMS classe toujours la pandémie liée au corona comme une urgence sanitaire mondiale. L’Organisation Mondiale de la Santé suit l’évaluation d’un comité d’experts indépendants de 18 membres. Ce comité examine la classification tous les trois mois, a déclaré mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, aux médias à Genève.
Ainsi, la vaccination doit continuer à atteindre les objectifs fixés par l’OMS. Y compris la vaccination de tous les agents de santé et de toute personne à risque. M. Ghebreyesus a recommandé l’amélioration de l’accès aux tests et aux médicaments pour les personnes les plus à risque.
Avant les consultations de l’OMS, l’expert corona de l’organisation, Maria van Kerkhove, déclarait que la situation est meilleure aujourd’hui qu’au début de la pandémie de COVID-19. Mais que les outils disponibles, tels que les vaccins ou les médicaments, sont sous-utilisés. Et ce, dans de nombreux endroits.
Depuis la fin de nombreuses mesures de protection contre le coronavirus, trop peu de tests ont été effectués et trop peu de séquences virales ont été déterminées pour avoir une image précise des variantes en circulation. Cela rend difficile de voir la propagation rapidement. Il faut supposer que les nouvelles variantes sont encore plus faciles à transférer que celles déjà connues, estiment les experts.
Jusqu’à présent, l’OMS a enregistré 620 millions d’infections à coronavirus et 6,5 millions de décès dans le monde. Cependant, le nombre de cas non signalés pourrait être beaucoup plus élevé. Car dans de nombreux endroits, il n’y a que peu ou pas de tests. Enfin, les causes de décès ne sont pas correctement enregistrées et signalées partout.