Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qu’après s’être aggravé en 2021, le déploiement record des énergies renouvelables et des véhicules électriques contribue à améliorer l’intensité en CO2 de l’approvisionnement énergétique mondial. Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles devraient augmenter de moins de 1 % cette année, la forte expansion des énergies renouvelables et des véhicules électriques empêchant une forte augmentation des émissions, a révélé cette semaine une nouvelle analyse de l’AIE.
L’augmentation marginale des émissions de CO2 de 300 millions de tonnes cette année à 33,8 milliards de tonnes par rapport à l’augmentation de 2 milliards de tonnes l’année dernière est due à la production d’électricité et au secteur de l’aviation.
Cependant, sans les développements majeurs des technologies des énergies renouvelables et des véhicules électriques, l’augmentation des émissions mondiales de CO2 serait beaucoup plus élevée, plus que triplée pour atteindre 1 milliard de tonnes, a constaté l’AIE.
La production mondiale d’électricité renouvelable cette année devrait connaître la plus forte augmentation annuelle jamais enregistrée, à plus de 700 térawattheures, et sans cette croissance, les émissions mondiales de CO2 seraient supérieures de plus de 600 millions de tonnes cette année.
Malgré les inquiétudes concernant les effets de la crise énergétique actuelle, qui a augmenté la demande mondiale de charbon, l’augmentation des émissions de CO2 ne représente qu’une petite fraction de ce qu’elle était l’année dernière.
« Les tendances énergétiques mondiales ont également été affectées cette année par les impacts de la guerre de la Russie sur l’économie mondiale, qui ont considérablement réduit les attentes de croissance économique, notamment en Europe », lit-on dans le rapport.
L’AIE prévoit une légère amélioration de l’intensité en CO2 de l’approvisionnement énergétique mondial cette année, reprenant une tendance de plusieurs années d’amélioration constante qui a été perturbée l’année dernière par la reprise économique à forte intensité d’émissions de la crise du COVID-19.