Le « Harak 25 juillet » appelle à reporter les élections législatives prévues pour le 17 décembre 2022. Et ce, « en attendant « de créer un climat politique et électoral sain ».
Le président du Harak, Mahmoud Ben M’barek souligne, lors d’une conférence de presse ce lundi à Tunis, que son mouvement politique s’opposera aux parties qui œuvrent pour le retour du système politique de la « décennie noire ». Ben M’barek assure également que les militants du Harak déposeront des candidatures pour les prochaines législatives; et ce, dans la majorité des circonscriptions électorales.
En revanche, il affirme que l’idée de boycotter les élections est encore envisagée. Et ce, si le président de la République ne procède pas à l’amendement de la loi électorale et à la rectification du processus du 25 juillet. « Nous avons entamé des concertations pour proposer une initiative de salut et sauver ce processus des dérives enregistrées », déclare-t-il.
Dans ce contexte, le membre du bureau politique du Harak, Hatem Yahyaoui, précise que cette initiative vise à former un front national. Celui-ci réunit toutes les personnalités nationales et les parties politiques qui croient encore au processus du 25 juillet. « L’objectif de ce front est de rectifier le processus du 25 juillet et de sauver le pays », ajoute-t-il.
Par ailleurs, M. Yahyaoui annonce que son groupe politique retirera toutes ses candidatures aux législatives, si la loi électorale n’est pas modifiée. De son côté, Najet Mlaïki, membre du bureau politique du Harak 25 juillet, révèle avoir constaté des violations lors de la collecte des parrainages, en particulier dans les quartiers populaires.
Avec TAP