Les syndicats de base de la Fédération générale des chemins de fer relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) tiendront le 28 octobre courant une commission administrative pour discuter de la situation du transport ferroviaire en Tunisie et décider des mouvements de protestation qui seront menés.
Saleh Ansari, membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail de Tunis a souligné, lors d’une conférence de presse tenue ce lundi, que les conditions du transport ferroviaire en Tunisie se sont nettement détériorées. Et ce, en raison de la vétusté du parc ferroviaire et de la grave pénurie d’équipements, en plus du manque de personnel.
Il tient donc l’autorité de tutelle (le ministère du Transport) pour responsable de la détérioration des conditions de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT). Et ce, puisqu’aucune décision n’a été prise pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le transport ferroviaire en Tunisie.
De son côté, Néji Hamdi, secrétaire général adjoint de l’Union régionale du travail, exprime sa crainte d’arriver à un stade où la compagnie ne sera plus en mesure d’assurer le transport des passagers dans des conditions respectables. Soulignant à cet égard que le taux de retard dans les trajets s’élève à environ 25 minutes. Ce qui suscite la colère des passagers qui trouvent de grandes difficultés pour embarquer dans les trains. Et ce, à cause du grand nombre de personnes entassées sur le quai.
La tenue de la commission administrative prévue le 28 octobre courant vise, a-t-il dit, à lancer un cri de détresse. Face à la situation difficile dans laquelle se trouve le transport ferroviaire en Tunisie. Tout en faisant part des préoccupations des employés quant à l’avenir de l’entreprise.
Avec TAP