Smart Capital, l’entité en charge de l’implémentation du programme national Startup Tunisia a publié mardi 25 octobre la 3ème édition de son rapport annuel.
Ce rapport dresse le bilan des impacts du Startup Act, composante légale au cœur du programme Startup Tunisia. Mais également de ses deux autres composantes, à savoir : Startup Ecosystem et Startup Invest.
Ce projet est appuyé par Innov’i – EU4Innovation, projet mis en œuvre par Expertise France et financé par l’Union européenne. Il dresse, au fil de plus d’une centaine de pages, un état des lieux des plus détaillés de l’entrepreneuriat et de l’investissement VC en Tunisie.
Selon Startup Tunisia, les start-up labellisées ont réalisé, en 2021, un chiffre d’affaires de 120 MD, en évolution de 67 %. Et ce, par rapport à l’année précédente.
En effet, 25 % de ce chiffre d’affaires consolidé est accaparé par le e-Commerce. Les secteurs Edtech, Business Software et l’intelligence artificielle (IA) génèrent 23 %. Et ce, avec un chiffre d’affaires total consolidé de 24,4 MD.
Du côté des business models, près de 42 % du chiffre d’affaires est réalisé en B2B. L’Europe reste la première destination, après notre marché local (46 %) pour vendre l’innovation tunisienne (avec une part de 22,31 %).
Startup Tunisie suit aussi dans son rapport annuel, la proportion de fondateurs étrangers de start-up en Tunisie. Malgré un contexte local difficile, l’écosystème des start-up a réussi à attirer plusieurs start-up internationales.
Ainsi, on note, à travers ce rapport, que 33 start-up sont fondées ou co-fondées par des étrangers. Et ce, avec une prédominance de nationalités européennes (65,5 %) et de fondateurs de la zone MENA (14,5 %).