Bassem Trifi, le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme a souligné que l’impunité en Tunisie, est un phénomène presque « systématique », notamment en ce qui concerne les affaires dans lesquelles sont impliqués des sécuritaires.
Bassem Trifi a précisé que l’impunité est plus répandue dans les affaires de mort suspecte dont les accusés sont des éléments sécuritaires.
Il a, en revanche, indiqué que les parties sécuritaires qui ont été contactées par la LTDH ont affirmé à maintes reprises avoir infligé des sanctions à l’encontre de leurs affiliés impliqués dans des affaires de ce genre.
Les autorités sécuritaires doivent publier régulièrement des chiffres sur les poursuites disciplinaires et les cas de révocation infligés à l’encontre des sécuritaires concernés, pour ne pas perdre leur crédibilité, a-t-il recommandé.
A noter que la Tunisie célèbre, demain mercredi, la journée internationale de fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
Avec TAP