L’ancien président de l’Ordre national des avocats de Tunisie, Brahim Bouderbala, a bel et bien fourbi ses armes en vue de la course électorale pour le prochain parlement, dans le cadre des élections législatives anticipées prévues pour le 17 décembre prochain.
Intervenant sur les ondes radiophoniques de Shems FM, Brahim Bouderbala, avocat et partisan du président de la République et du processus du 25 juillet, affirme avoir pu collecter 400 parrainages pour valider sa candidature conformément à la loi électorale. D’ailleurs, il ne s’est pas contenté uniquement de répondre à cette exigence électorale. Il pousse le zèle jusqu’au dépôt de 206 parrainages supplémentaires bien avant le dernier délai. Pour lui, il s’agit d’une preuve montrant l’appui des citoyens de sa circonscription. Revenant sur ce point, il affirme qu’il s’est trouvé, suite à la demande de l’ISIE, dans l’obligation de fournir trois parrainages supplémentaires à cause de noms illisibles.
Sans détour, il affirme sa capacité à présider le prochain parlement. D’ailleurs, ce sont les députés qui procéderont à l’élection du président du parlement. S’adressant aux Tunisiens, il leur demande de s’armer encore de patience et de participer en masse à la prochaine échéance électorale. Car, selon lui, la réussite de ces élections signifiera l’achèvement du processus politique. Pour lui, cela ne peut que rassurer les investisseurs et drainer encore plus de financements.
Répondant à une question qui porte sur son programme électoral, l’intervenant affirme que son programme a été élaboré à partir de plusieurs réunions avec les citoyens. Ainsi, il a pu identifier leurs revendications, notamment le problème de la pollution.
Revenant sur son initiative politique « Pour que le peuple triomphe », il affirme qu’il s’agit d’une initiative capable de créer un bloc parlementaire au sein du prochain parlement, surtout qu’elle réunit, déjà, des politiciens issus de plusieurs tendances idéologiques.