Plusieurs sociétés se trouvent en difficulté financière dont la société de l’alfa à Kasserine. C’est ce qu’a fait savoir Moujahed Boughdiri, PDG de la Société nationale de cellulose et de papier alfa (SNCPA), en dressant un état des lieux de la situation. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Shems fm, ce mardi 8 novembre.
Il estime qu’aucune menace ne pèse sur la production de l’alfa. Cependant, le problème réside dans l’endettement de l’usine ainsi que l’approvisionnement en matières premières.
Moujahed Boughdiri dément donc fermement l’existence de problèmes internes menaçant la productivité du papier alfa.
Toutefois, il ajoute que l’État a l’obligation de s’engager à trouver des solutions pérennes pour la situation de l’entreprise.
En outre, il rappelle que la société est capable de produire 1 500 tonnes de papier. Tout comme il souligne que la reprise de production se faisait le 14 octobre 2022, après un arrêt de quelques mois.
A cet égard, notons que l’alfa, plante avec laquelle on fabrique du papier, est aussi une plante essentiellement servant aux produits pharmaceutiques, ainsi qu’aux filtres pour l’informatique et l’aéronautique. Elle a finalement un poids économique, notamment dans l’employabilité directe et indirecte. D’ailleurs, ce secteur emploie d’une façon indirecte environ 1000 personnes dans les travaux de la cueillette et du transport de la plante d’alfa.
En somme, la SNCPA achète la récolte de 40 000 tonnes d’Alfa en moyenne par an de chez les arracheurs d’alfa. Ce qui représente le travail de 6000 familles environ qui sont reparties dans quatre gouvernorats. A savoir: Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa et Kairouan.