Le syndicat des entreprises pharmaceutiques innovantes et de recherche (SEPHIRE), a appelé à alimenter la pharmacie centrale en ressources financières nécessaires. Et ce dans le but de pouvoir réduire ses dettes avant la fin de l’année 2022.
Le syndicat a également appelé à mettre en place une feuille de route permettant de pouvoir rembourser les différentes dettes avant la fin de l’année 2023.
Le syndicat a indiqué dans un communiqué précisant le départ de trois entreprises pharmaceutiques internationales, que la pharmacie centrale cumule des dettes auprès des laboratoires pharmaceutiques estimées à 750 millions dinars. Mobiliser la somme de 200 millions dinars au profit de cet établissement public dans la loi de finance complémentaire 2021 n’était pas suffisant pour améliorer la situation financière, a ajouté la même source. Parmi les causes de départ des entreprises pharmaceutiques, figurent aussi notamment, les difficultés d’accès des nouveaux médicaments sur le marché tunisien en raison des entraves bloquant l’octroi des autorisations, en plus de la lenteur des procédures administratives.
En somme, le syndicat a souligné l’impératif de réduire les délais d’octroi des autorisations et d’enregistrement en plus de l’accélération de la mise en place d’une agence des médicaments outre la révision de certaines lois.
Avec TAP