L’insatisfaction à l’égard des services publics augmente de plus en plus. Le mécontentement des citoyens semble perdurer. D’où la nécessité de l’améliorer. Tel est en partie le thème du séminaire « La formation et l’amélioration de la performance du service public ». L’événement s’est déroulé tout au long des trois jours les 8-9-10 novembre 2022 à Tunis.
Plus de 250 participants nationaux (Fonctionnaires de l’Etat au niveau central, déconcentré et décentralisé) et des intervenants nationaux incluant des DG de la fonction publique, DG des établissements et centres de formation et internationaux (Albanie, Allemagne, Bahreïn, Belgique, Canada, Finlande, France, Liban, Palestine), ainsi que des universitaires et étudiants du cycle supérieur de l’ENA ont pris part à cet événement.
L’objectif de ce congrès a pour intérêt de réunir les acteurs du secteur public nationaux et internationaux. Et ce dans le but de réfléchir ensemble comment améliorer de la qualité de la formation dispensée dans les établissements publics de formation. Plus encore, il est nécessaire de moderniser l’administration afin qu’elle soit au service du citoyen.
Présente lors du congrès, Lobna Zoghlami, directrice générale de la formation et du développement des compétences auprès de la présidence du gouvernement a souligné l’importance du programme de développement des services administratifs, qui selon elle, a bel et bien a évolué depuis son lancement.
Pour sa part, Fadhila Dridi, la présidente de l’Instance de la fonction publique au sein du ministère, Fadhila Dridi, met l’accent sur un nouveau programme que le gouvernement est en train d’examiner une nouvelle certification (ISO 21001) pour un certain nombre d’institutions. Il s’agit d’une norme qui contribue aux objectifs du développement durable.
Il convient de noter que ce congrès international a permis de lancer le débat autour de plusieurs thématiques tels que : la transition vers la gestion des RH par les compétences, l’impact de la formation sur l’évolution de la performance de l’agent public.
Digitalisation est plus que nécessaire
Mais une chose est sûre: quand on parle de digitalisation, on pense plutôt à une digitalisation de l’administration publique.
Aujourd’hui plus que jamais qu’on soit Tunisiens ou autres, tout le monde est unanime que la digitalisation est non seulement importante, mais elle est l’une des clés d’inclusion de la formation. D’ailleurs, chacun ambitionne de pousser tous les secteurs à être plus performants.
Par ailleurs, les participants internationaux ont exprimé chacun leurs expériences en matière de fonctionnement des systèmes de formation certifiante et qualifiante.
Et pour finir, à l’issue de ce congrès, les participants ont souligné la publication d’un Livre blanc ayant pour thème :“ Comment instaurer une formation de qualité pour les agents publics de la fonction publique tunisienne ? ». Ce dernier récapitulera les synthèses et recommandations des travaux des panels et tables rondes .
Rappelons que ce congrès est organisé par la GIZ en partenariat avec la PG et en consortium avec la GFA consulting Group GmbH, l’Institut national du service public et L’Université des Sciences Appliquées de Kehl (Hochchule Kehl).