L’association tunisienne des parents et des élèves a, de nouveau, exprimé « l’indignation de plusieurs familles quant à la poursuite de l’arrêt des cours dans un grand nombre d’écoles primaires dans différentes régions du pays ». Et ce, en raison des mouvements de protestation observés par les enseignants contractuels pour revendiquer la régularisation de leur situation.
Dans un communiqué publié, lundi, l’association a appelé à tenir au courant l’opinion publique des raisons réelles de l’absence de décisions politiques qui imposent les solutions appropriées pour mettre fin à cette crise qui continue de frapper l’école de base. Elle a estimé que ce dossier aurait dû être résolu avant le démarrage de l’année scolaire.
L’association se demande si les décideurs concernés réalisent « l’ampleur des dégâts que fait endurer ce désastre à nos élèves et à leurs parents à cause de la séquestration des droits de leurs enfants à l’éducation et à l’enseignement dans un conflit qui ne les concerne ni de loin ni de prés ». « Des droits universels qui restent inaliénables quelles que soient les raisons et l’enjeu », lit-on de même source.
L’association a fait part de sa certitude que les injustices et les pertes subies par les élèves ne pourraient être ni réparées ni récupérées contrairement aux affirmations et promesses des parties prenantes dans « ce bras de fer ».
L’association se demande si les décideurs sont conscients de l’impact de cette crise sur les familles à faibles revenus qui ne fera qu’accentuer les écarts entre les catégories sociales et les régions et l’altération du degré de confiance dans le système éducatif en général et dans l’école publique en particulier.
Avec TAP