Renforcer la coopération économique entre la Tunisie et la Grande-Bretagne. C’est ce qui ressort de la réunion d’aujourd’hui entre Samir Saïed, le ministre de l’Economie et de la Planification et Helen Winterton, l’ambassadrice de la Grande-Bretagne en Tunisie.
La réunion de coopération a porté sur plusieurs sujets dont le volet de l’investissement et du partenariat des deux pays.
Samir Saïed a, dans ce contexte, présenté un programme national de réformes lié essentiellement à l’amélioration du climat des affaires.
Ainsi il estime, d’après le communiqué du ministère, qu’il est nécessaire de mettre en place des mesures urgentes de relance économique.
En outre, il soulève, à cette occasion, que ces mesures visent à la mise en œuvre des projets publics et privés. Et parmi les réformes approuvées lors du conseil des ministres, on note 27 mesures programmées pour améliorer le climat des affaires et des investissements.
Ce qu’on sait de ces mesures, c’est qu’elles comprennent un appui aux entreprises émergentes ainsi qu’aux PME.
Pour sa part, Helen Winterton a exprimé la volonté de son gouvernement de renforcer davantage la coopération bilatérale. Tout en félicitant le récent accord de la Tunisie avec les experts du FMI.
Enfin, Helen Winterton a également exprimé son intérêt de simplifier les procédures d’investissement. Ce qui laisse entendre l’intérêt des entreprises britanniques à investir en Tunisie. Notamment dans le domaine de l’économie verte et du dessalement de l’eau de mer. Et ce, en s’appuyant sur les énergies renouvelables et d’autres domaines prometteurs liés à l’économie verte ou autres…
Rappelons que selon les données du Cepex, le Royaume-Uni représente seulement « le 9ème client de la Tunisie avec le modique taux de 1,7 % du total des échanges (509 MD en 2016) ».
Certes, ces chiffres sont minimes. Mais ils représentent en l’occurrence un potentiel faiblement exploité.