La Chambre syndicale nationale des cliniques de dialyse relevant de l’UTICA tient responsable la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) de toute possibilité de dégradation de la situation des cliniques de dialyse entrainant leur faillite ou leur fermeture. Et ce, à l’issue de la réunion de son bureau exécutif en date du 13 novembre.
Dans un communiqué rendu public, aujourd’hui 15 novembre, le Bureau exécutif de la Chambre syndicale nationale des cliniques de dialyse affirme sa préoccupation. Et ce, quant à la « situation critique des équilibres financiers des établissements exerçant dans le secteur. A cause de la politique de l’atermoiement adoptée par la CNAM, en ce qui concerne la révision du tarif forfaitaire de la séance de dialyse ».
Elle ne manque pas d’exprimer son étonnement. Et ce, par rapport au refus de la CNAM d’adopter les recommandations de l’étude de coût réalisée par le ministère de la Santé. Pourtant, la CNAM a demandé au ministère de la Santé la réalisation de cette étude. « Au lieu d’appliquer la recommandation, la CNAM propose une augmentation légère du tarif de la séance qui ne prend pas en considération le taux d’inflation; ainsi que la hausse excessive des équipement de la séance de dialyse importés à 90 % ». C’est ce qu’on peut lire dans le même communiqué.
La même source affirme qu’elle œuvre à sauver le secteur par tous les moyens possibles. La Chambre affirme que tous les professionnels œuvrant dans le secteur tiennent à la révision à la hausse du tarif conformément à l’étude du coût réalisée par le ministère de la Santé. Elle a décidé également que les professionnels du secteur porteront le brassard rouge jusqu’à ce que la situation soit débloquée.