Le milliardaire égyptien Mohamed Mansour déclare qu’il a réduit ses investissements dans les médias sociaux; y compris les participations dans Twitter et Meta Platforms. Il ajoute qu’il cherche à augmenter ses investissements dans des projets verts. Tels que la fabrication de véhicules électriques; et ce, dans le plus grand pays du Moyen-Orient en termes de population.
M. Mansour, dont la fortune familiale est estimée à 6,8 milliards de dollars, selon le Bloomberg Billionaires Index, prévoit de produire 15 000 véhicules électriques en Égypte. Et ce, au cours des trois à cinq années suivantes, à travers sa société « Al-Mansour Automotive ». Laquelle entretient un partenariat de longue date avec le groupe « General Motors ».
En outre, son entreprise prévoit d’importer et de commercialiser cinq voitures électriques Cadillac d’ici 2025.
De plus, M. Mansour, 74 ans, déclare que cette année : « Je sens que ce sera un grand succès. » Il a laissé entendre que ses 50 ans d’expérience dans le secteur automobile l’aident à « comprendre ce qui est commercialisable et ce qui ne l’est pas. » Et d’ajouter : « Nous voulons devenir des pionniers dans cette direction. » Il s’exprimait ainsi dans une interview à Charm el-Cheikh. Sachant que la région accueille la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
D’ici la fin de la décennie, il y aura plus de 77 millions de véhicules électriques dans le monde. C’est ce qu’indiquent les recherches de Bloomberg NEF. Soit près de trois fois le nombre actuel.
L’utilisation des voitures électriques en Égypte, qui abrite environ 104 millions de personnes, est encore très limitée. Un responsable du gouvernement a estimé le nombre de véhicules électriques dans les rues bondées d’Égypte l’année dernière à quelques centaines seulement. Mais il y a des signes de changement, avec des plans soutenus par l’État pour construire des voitures abordables et ouvrir un réseau de bornes de recharge.