Plusieurs représentants d’organisations nationales, de structures professionnelles et de composantes de la société civile à Sfax ont observé, ce jeudi, un sit-in de colère devant l’hôtel de ville de la région. Et ce, pour exprimer leur mécontentement face à la dégradation de la situation environnementale que connaît la région depuis plus d’une année.
Cette situation s’est amplifiée à la suite du déclenchement, mardi dernier, d’un incendie dans la décharge de la route du port de Sfax, fermée depuis le 31 octobre dernier.
Cet incendie a causé l’émission de dioxines (gaz cancérigène). Ce qui a suscité l’inquiétude des citoyens. De nombreux établissements éducatifs et administrations ont dû fermer leurs portes. Et ce, en raison de l’émanation de ces gaz.
Selon le représentant des organisations nationales, des structures professionnelles et des composantes de la société civile à Sfax, Slim Marrekchi, « cette journée de colère est l’amorce d’une série de mouvements de protestations. Ils ont pour objectif de faire entendre la voix des habitants de Sfax aux autorités centrales, particulièrement face à leur mutisme persistant et au désengagement de leurs responsabilités envers le gouvernorat ».
« Au cas où les autorités ne trouveraient pas une solution radicale à ce problème épineux, les habitants de Sfax menacent de boycotter les prochaines élections législatives et d’organiser un grand mouvement de protestation place de la Kasbah ou devant le siège du ministère de l’environnement », a-t-il averti.
Avec TAP