L’île de Djerba accueille le 19 novembre 2022 la XVIIIe conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Sur le thème «Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone», il s’agit de la cérémonie d’ouverture du XVIIIe Sommet de la Francophonie. Des chefs d’Etat et de gouvernement sont venus du monde entier pour rendre hommage à la francophonie.
La cérémonie solennelle d’ouverture du sommet comprend les discours de Kaïs Saïed, président de la République tunisienne, Nikol Pashinyan, premier ministre de la République d’Arménie, et Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie.
«Le numérique est à la fois un nom et un adjectif. Il ne s’agit plus de voir dans ce cadre les origines sémantiques mais plutôt de définir son rôle comme vecteur de développement». Kaïs Saïed, président de la République tunisienne.
«Face aux défis de l’urgence climatique, il faut privilégier le principe de solidarité. Face à la multiplication des crises et des conflits, nous saluons l’engagement de la Francophonie envers le multilatéralisme et la souveraineté des Etats». Nikol Pashinyan, premier ministre de la République d’Arménie.
«Le président Bourguiba était en avance sur son temps, convaincu des bienfaits de la multiculturalité, de l’éducation bilingue et du statut de la femme, qui restent des piliers de la société tunisienne et de la coopération francophone. Il a compris l’important pouvoir de rassemblement de la langue française». Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie.
Au sujet de l’Organisation internationale de la Francophonie, elle présente la nouvelle vision de l’OIF dans le dossier de presse du sommet. «Sa programmation a été revue en profondeur et recentrée autour des grandes priorités qui sont sa raison d’être : la langue française dans la diversité linguistique qui caractérise les 88 Etats et gouvernements».
La cérémonie d’ouverture a constitué l’occasion d’effectuer la passation des pouvoirs de la présidence du sommet entre l’Arménie et la Tunisie.
(De notre envoyée spéciale à Djerba Sarra Boussen)